Willy Ronis : une poétique de l'engagement ; Royal Boch, photos d'une usine occupée...
16 Sept. 2010 - Rachel Grimes + Nils Frahm @ Cellule 133A (Bruxelles)
Nils
Frahm (d) _ 20h30
Quelques mois à peine
après sa superbe performance à
la Cellule 133A, en première partie de Balmorhea, et des dizaines de
concerts plus tard, Nils Frahm est de retour à Bruxelles,
accompagné cette fois de la très révérée
Dame Rachel Grimes, pionnière et égérie du minimalisme
néo-classique. Fondateur du Durton Studio à Berlin et du
label AtelierMusik, le musicien allemand s'est hissé en seulement
deux albums, Wintermusik et The Bells (Erased Tapes Records), au rang
des
valeurs sûres de cette mouvance aux côtés de Hauschka,
Dustin O'Halloran, Eluvium, Goldmund ou de son très prolifique
complice et ami Peter Broderick. Seul en scène, totalement
maître de son piano, Nils Frahm écarte toute emphase, toute
démonstration, sa musique doit être prise dans son sens le
plus intuitif, introspectif, elle est le siège et le piège de
tensions opposées, de sentiments qui se combattent, sans
réduction possible. Comme d'aucuns disent, ce jeune homme est
"habité" et on finit par saisir que c'est
précisément ce qu'il exprime d'inconsolé qui forge son
oeuvre. Une telle mélancolie, à fleur de peau, n'est pas loin
d'autoriser l'emploi difficile du mot "bonheur".
Posez-vous cette simple question: Max Richter, Johann Johansson, ou même Sigur Ros, auraient-ils connu une même trajectoire musicale si les américains de Rachel's ne les avaient pas précédés, inspirés? Incarneraient-ils si résolument ce que d'aucuns appellent le courant "néo-classique", qui fait florès et couvre aujourd'hui un champs créatif immense allant du cinéma à la chorégraphie? C'est que, précurseurs aussi discrets qu'influents, les Rachel's avaient largement balisé le genre en livrant entre 1995 et 2003 six albums essentiels. Rachel Grimes, qui officiait alors au clavier (piano, clavecin), en était la compositrice principale, écrivant les plus belles pages de l'histoire du groupe (dont Music for Egon Schiele -1996-, The Sea and The Bells -1996-, Selenography -1999-). Après un long silence, elle est revenue sur la pointe des pieds l'automne dernier en offrant son premier album, Books of Leaves for Solo Piano (label Ruminance). Son oeuvre est à présent intimiste, dépouillée, presqu'ascétique dans l'accompagnement (field recordings, chants d'oiseaux et de ... grenouilles) et décrit un panel d'émotions quasi visuelles: lumineuse (Every Morning), contemplative (The Corner Room), nostalgique (She Was Here), fougueuse (My Dear Companion), solennelle (Bloodroot) ou dramatique (Mossgrove), etc. On songe à Claude Debussy, Erik Satie mais aussi à Michael Nyman ou Hans Otte avant de conclure qu'on a décidément affaire à quelqu'un qui, avec l'inspiration et la maîtrise d'une artiste accomplie, nous prend la main et nous montre une nouvelle fois le chemin.
Réservations
Attention,
ce concert étant unique en Belgique et le nombre
de places limité à 100, il est recommandé de
réserver sa place! Veuillez préciser votre nom et le nombre
de places souhaitées dans l'email - les réservations sont
gardées jusqu'à 20h30.
entrée : 7 EUR |
doors : 20h |
infos : rhaaalovely.net + la cellule 133a |
merci de diffuser l'information.
adresse : rue ducpétiaux 133a - 1060 st-gilles (bruxelles-b).
°
la Monnaie de Paris
>22/08/10
Willy Ronis, une poétique de l’engagement
Le Jeu de Paume et La Monnaie de Paris présentent Willy Ronis, pionnier
de la photographie humaniste. Près de 150 clichés, célèbres ou inédits
... -info télérama- 01-40-46-56-66/ www.monnaiedeparis.fr ; http://www.monnaiedeparis.fr/presse/DP%20Willy%20Ronis.pdf
- Regard sur le travail ,
- 27.04.2010
- Rencontres
Usine occupée . Vernissage et rencontre autour des photos de Veronique Vercheval et des textes de Daniel Adam , en présence des artistes et de Pauline David, programmatrice du festival Regard sur le travail (P'tit ciné)
Entrée libre
http://www.entrezlire.be/index.php?view=details&id=51%3ARencontre&option=com_eventlist&Itemid=41